Exit Lambert; Nicole Ameline se voit bien tête de liste

Député UMP du Calvados, Nicole Ameline se verrait bien prendre la tête de la liste de droite à pour les élections régionales. La décision sera prise par l'UMP en novembre.
Elle précise qu'en cas d'investiture, "la dimension écologique" sera très présente. On dirait que la député craint de se faire voler la vedette par les verts...
Un deuxième tour Verts/ PS en basse Normandie ?

Méfiance au trop plein de confiance des verts...

A nous militants normands de faire pression pour remettre cette campagne dans un cadre régional !
IL FAUT PARLER NORMANDIE, IL FAUT PARLER REUNIFICATION.

Les verts refusent les alliances, ils se lancent en cavaliers seuls un peu partout.

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Nicole Ameline ou Jean-François Le Grand ? Pour choisir sa tête de liste, l'UMP devrait lancer un sondage de notoriété. Réunis hier à Paris, les parlementaires UMP n'ont pas tranché.
Ils sont pratiquement tous là. Excepté les deux frères Cousin, Jean-Claude Lenoir et Sylvia Bassot, onze des quinze parlementaires UMP de Basse-Normandie sont présents ce mardi midi au Sénat, à l'invitation de René Garrec, sénateur du Calvados et questeur au Sénat. Au menu : le choix de la tête de liste pour les élections régionales de mars 2010, après le retrait surprise d'Alain Lambert, le 8 septembre.

Qui pilote ?

« C'est dire si la réunion était d'importance... » confie l'un des participants à l'issue du déjeuner. Importante, certes, la rencontre au sommet ne débouche pourtant sur aucun choix. Entre les côtelettes d'agneau et la tarte aux fruits, « rien n'est décidé. On va d'abord évaluer la notoriété des candidats à travers un sondage. » Un seul point d'accord autour de la table : la tête de liste doit impérativement revenir à l'UMP. Exit donc une candidature de Philippe Augier, maire Nouveau Centre de Deauville ? Les barons de l'UMP veulent y croire.

Seul problème, mais de taille : qui pilote ? Deux noms se détachent. D'un côté, Nicole Ameline, 57 ans, députée du pays d'Auge depuis la mort de Michel d'Ornano, en 1991, éphémère secrétaire d'État dans le gouvernement Juppé en 1995, ministre de la Parité dans le gouvernement Raffarin de 2002 à 2005.

De l'autre, Jean-François Le Grand, 67 ans, président du conseil général de la Manche depuis 1998, élu sénateur à 40 ans. « Disponible », le patron de la Manche indique qu'il se pliera à la décision.

Retenu par un autre déjeuner parisien, Alain Lambert passe juste pour l'apéritif. Le président du conseil général de l'Orne indique clairement sa préférence pour Jean-François Le Grand. Le contraire eut été surprenant : Nicole Ameline était sa concurrente lors des primaires en novembre au sein de l'UMP.

« Battante, combattante, confiante », selon un témoin, Nicole Ameline défend ses chances, « dans une ambiance un peu sèche ». L'ensemble des présents - les députés Claude Gatignol, Philippe Gosselin, Guénhaël Huet, Jean-Marc Lefranc, Nicole Ameline, Yves Deniaud et les sénateurs Jean-François Le Grand, Jean Bizet, Ambroise Dupont - donnent leur point de vue. « On est resté dans le flou », dit l'un d'eux.

En fin d'après-midi, direction rue La Boétie, siège national de l'UMP. Avec du retard sur l'horaire prévu, 17 h 15, la commission nationale auditionne les élus bas-normands, département par département. Jean-Claude Gaudin, président de la commission ; Xavier Bertrand, patron de l'UMP ; Christian Estrosi, ministre de l'Industrie, « écoutent sagement, relate l'un des présents. Ils nous ont rappelé les négociations en cours avec les partis frères. Nous leur avons répété notre première exigence : une tête de liste UMP en Basse-Normandie. » Le feuilleton n'est pas fini.

Jean-Jacques LEROSIER.