Où en est la gauche en "Basse-Normandie" ?

Article paru dans Ouest France annieut:

Régionales : les Verts surfent sur Europe écologie

Bérengère Dauvin et Elise Lowy, secrétaires régionales adjointes; aux côtés de Rudy L'orphelin, secrétaire régional des Verts bas-normands.
« Bâtir un projet avant de parler d'alliances ». Les écologistes constituent une liste dans l'esprit de celle qui a fait leur succès aux Européennes.
« Pendant les trois mois qui viennent, nous allons débattre avec tous les acteurs de terrain (associations, entreprises, agriculteurs, pêcheurs...) pour élaborer des scénarii à l'échelle régionale et préparer la transition écologique indispensable », indique Rudy L'Orphelin, secrétaire régional des Verts.

Faisant voeu de « modestie » politique, le parti écologique ne prétend plus « au monopole de l'écologie ». Ces débats régionaux, en vue du sommet de Copenhague pour lutter contre le réchauffement climatique, visent « à préparer les élections régionales autour d'un projet construit dans le dialogue ».

Au cours de leur assemblée générale, le 20 septembre à Saint-Lô, en présence de Cécile Duflot, secrétaire nationale des Verts, François Dufour dans la Manche, figure charismatique de la Confédération paysanne et candidat remarqué d'Europe écologie, et Jean-Claude Bossard, maire anti-THT du Chefresne participeront à un large forum. Ils sont aussi partants pour les régionales.

Ce 20 septembre, les Verts désigneront aussi celui qui animera la campagne au sein de la future liste régionale « Europe écologie ». Le nom de Mickaël Marie, trésorier national des Verts, est évoqué, mais non confirmé. Quant à créer une liste d'union de la gauche dès le premier tour de scrutin, Rudy L'Orphelin n'en voit pas la nécessité. « Nous assumons le bilan de l'équipe régionale sortante, mais l'heure n'est pas à discuter sur les places à prendre. »

Tour d'horizondes tractations à gauche

PS affaibli. Après leurs modestes résultats aux élections européennes, les socialistes vont devoir composer davantage avec leurs partenaires, notamment les Verts. Si la candidature de Laurent Beauvais, président sortant, comme leader de la gauche et de l'Orne, ne fait pas débat, il n'en est pas de même pour les désignations dans Manche et le Calvados.

Jean-Pierre Godefroy. Dans la Manche, le PS hésite entre deux candidats : Jean-Karl Deschamps, actuel 1er vice-président, et Stéphane Travert, secrétaire fédéral de la Manche. La solution pourrait venir d'un troisième homme : Jean-Pierre Godefroy. Sénateur PS de la Manche, sa réélection est mathématiquement impossible en 2011. L'ex maire de Cherbourg et conseiller régional d'opposition jusqu'en 2004 n'a rien demandé. Cette option fait cependant son chemin parmi de nombreux militants.

Le cas Tourret. Dans le Calvados, le PS patine à trouver un leader. Des noms circulent puis s'évanouissent. De quoi donner des idées à Alain Tourret, actuel vice-président PRG de la Région. Tête de liste d'une union avec les écologistes en 2004, il prend ses distances avec les Verts, à moins que ce ne soit l'inverse. Il se verrait bien en locomotive d'une gauche unie dès le premier tour. Toutefois, sa candidature n'enthousiasme guère.

Le PCF sur la sellette. Ses militants sont favorables à un rapprochement avec Jean-Luc Mélenchon, tandis que les élus sortants ne veulent pas décrocher du PS. Quel que soit le choix, ils ne peuvent plus espérer la même représentation qu'en 2004.

Quid du MoDem ? La désignation du maire d'Hérouville Saint-Clair, Rodolphe Thomas, comme tête de liste du MoDem, risque de déclencher un tir de barrage des socialistes de l'agglomération caennaise. Alors que cinq régions ont déjà entériné une fusion PS-MoDem, en Basse-Normandie, elle apparaît bien compromise.

Jean-Pierre BUISSON.

Ce qui serait bien de la part des verts c'est qu'ils clarifient leur position sur la Réunification. Aprè tout, ils défendent aussi le Fédéralisme non ?

Oui, ils se font discrets sur les sujets qui fâchent ! Cela semble être désormais la méthode de rigueur chez la gauche.

Surfer sur le succès d'Europe Ecologie, en jouant la carte européenne ,ils vont éviter de communiquer sur les aspects régionaux...mais ne faisons pas de procès d'intention.

Les verts se tiennent à l'écart des alliances, forts de leurs scores aux européennes. Ils pourraient tout de même avoir des surprises, car autant ils sont légitimes à l'échelle européenne, qu'à l'échelle régionale, on joue dans un autre registre.

Ceci dit faire alliance aavec le PS par les temps qui courent , est un jeu non sans risque

Tout à fait Max, mais il en est pareil pour l'UMP et le nouveau Centre